Ah, voilà une étude qui nous révèle la recette magique pour sauver la planète : réduire de moitié la consommation de viande en France ! Selon le réseau Action Climat et la Société française de nutrition, il suffirait de se contenter de 450 grammes de viande par semaine pour atteindre les objectifs climatiques du pays. On peut presque entendre la Terre soupirer de soulagement.
Apparemment, l’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la France, et la solution ultime, d’après cette étude, serait de faire la chasse à la viande. Si seulement on avait su plus tôt que la clé pour sauver la planète se trouvait dans nos assiettes, on aurait peut-être évité quelques problèmes.
Et bien sûr, l’étude nous rappelle que 60% des émissions liées à l’alimentation proviennent de la production agricole. Ah, ces agriculteurs, toujours là pour gâcher la fête climatique ! On peut imaginer les vaches et les poulets en train de comploter dans leurs étables pour renverser le gouvernement et détruire la planète.
Et que dire de la consommation de viande en France qui a légèrement augmenté au cours des dernières années ? C’est presque un crime contre l’humanité, n’est-ce pas ? La consommation de poulet a même plus que doublé entre 2000 et 2022. Les Français sont visiblement des criminels environnementaux en puissance.
L’étude suggère également d’adopter des régimes alimentaires plus axés sur les fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes. Oui, parce que tout le monde sait que la solution aux problèmes environnementaux réside dans une salade bien garnie.
Enfin, le réseau Action Climat et la SFN exhortent le gouvernement à intégrer ces recommandations dans le Programme national nutrition santé. On peut presque voir le président en train de prendre la parole : “Mes chers concitoyens, fini le bifteck, place à la salade de quinoa !”
Blague à part, l’idée de réduire la consommation de viande pour des raisons environnementales n’est pas nouvelle, mais l’approche de cette étude semble un peu simpliste. Peut-être qu’il faudrait envisager des solutions plus nuancées pour aborder ces questions complexes. Et qui sait, peut-être qu’un jour, les vaches et les poulets seront reconnus comme les véritables héros méconnus de la lutte contre le changement climatique.
Sud Radio
20/02/2024