Octobre Rose : critiques et alternatives selon le Dr Vincent Reliquet

Vous l’avez certainement vu, lu ou entendu : une femme sur 8 sera confronté dans sa vie au cancer du sein. Mais heureusement, grâce à la technologie, 9 fois sur 10, son cancer du sein sera guéri. Le mois d’octobre est devenu synonyme de sensibilisation au cancer du sein à travers le mouvement Octobre Rose. Promu par diverses associations et largement relayé par les médias, cet événement met l’accent sur la prévention via le dépistage systématique, notamment par mammographie. Cependant, pour des médecins comme le Dr Vincent Reliquet, ce mouvement présente des failles et manquements en matière de réelle prévention. Dans cet article, nous explorerons les critiques du Dr Reliquet à l’encontre d’Octobre Rose, notamment concernant les mammographies répétées, puis nous verrons ses recommandations pour éviter le cancer du sein de manière plus efficace.


Les Critiques du Dr Vincent Reliquet sur Octobre Rose

Le piège des mammographies systématiques

Le Dr Vincent Reliquet n’est pas tendre envers la campagne Octobre Rose, qu’il accuse d’être davantage une opération commerciale qu’une véritable initiative de santé publique. Selon lui, Octobre Rose incite massivement les femmes à subir des mammographies sans nécessairement diminuer l’incidence du cancer du sein. Loin d’être un acte anodin, la mammographie répétée est, selon ce médecin, une source de stress et de faux diagnostics.

Il explique que les mammographies systématiques peuvent détecter des anomalies bénignes, conduisant à des interventions inutiles et des traitements comme la chimiothérapie, alors que dans de nombreux cas, ces petites anomalies ne se seraient jamais transformées en tumeurs cancéreuses graves. Pour le Dr Reliquet, cette surmédicalisation favorise l’industrie médicale, notamment les fabricants de machines de dépistage et de traitements, au détriment de la santé des femmes.

De plus, il critique le fait que les facteurs de risque essentiels comme les perturbateurs endocriniens, la nutrition ou le statut hormonal sont rarement évoqués dans le cadre d’Octobre Rose. Il estime qu’il s’agit d’un dépistage de masse déguisé, non pas pour sauver des vies, mais pour générer des profits en augmentant les actes médicaux. En somme, Octobre Rose, sous couvert de sensibilisation, ne proposerait qu’une réponse limitée et ne s’attaque pas aux véritables causes du cancer du sein.

Octobre Rose n’est pas une technologie pour qu’il y ait moins de cancers du sein, c’est une technologie pour qu’il y ait plus de mammographies !

Dr Vincent Reliquet

L’approche anxiogène

Dr Reliquet souligne également que la campagne Octobre Rose repose sur une approche anxiogène. Elle incite les femmes à redouter constamment la maladie, ce qui crée un climat de peur et d’angoisse autour du dépistage. Il affirme que ce climat de peur conduit souvent à des examens médicaux invasifs et répétitifs, parfois inutiles, sans que cela ne mène forcément à une baisse significative du taux de cancer du sein.

Il existe des cancers du sein totalement indolores, voire même, des cancers du sein capables d’involuer complètement et de disparaître.

Dr Vincent Reliquet

Les Conseils du Dr Vincent Reliquet pour Prévenir le Cancer du Sein

Contrairement à l’approche promue par Octobre Rose, Dr Reliquet prône une prévention fondée sur des principes de santé globale et d’équilibre hormonal, avec une attention particulière portée sur des facteurs souvent négligés.

Vérifier son statut en iode

Pour Dr Reliquet, l’un des points centraux de la prévention du cancer du sein est le statut en iode. Il souligne que l’iode est un élément essentiel au bon fonctionnement de la glande thyroïde, mais aussi pour la santé du tissu mammaire, très dépendant des hormones. En cas de carence en iode, le tissu mammaire peut se développer de manière anormale, augmentant ainsi le risque de cancer.

Son conseil ? Faire analyser son statut en iode à l’aide de tests simples comme des bandelettes urinaires ou des tests de 24 heures. Si une carence est détectée, un complément en iode peut être envisagé pour rétablir l’équilibre et diminuer le risque de cancer du sein. Dr Reliquet va même jusqu’à proposer l’idée d’une « journée nationale de dépistage en iode », comme véritable alternative à la mammographie.

Attention aux hormones thyroïdiennes

Il met en garde contre la prise de médicaments à base d’hormones thyroïdiennes, comme le Levothyrox, souvent prescrits pour des problèmes thyroïdiens. Selon lui, beaucoup de femmes n’ont pas réellement besoin de ces hormones, mais plutôt d’un apport en iode pour rétablir un bon fonctionnement de la glande thyroïde. Il souligne que la prise d’hormones thyroïdiennes, en l’absence d’un apport suffisant en iode, peut perturber les tissus mammaires et augmenter le risque de cancer.

Favoriser une alimentation riche en oméga-3

Un autre élément clé de la prévention est l’alimentation. Dr Reliquet recommande de favoriser les oméga-3, qui ont des propriétés anti-inflammatoires et protègent les cellules du corps, notamment les parois des artères. Il suggère de consommer des aliments riches en oméga-3, comme les poissons gras (hareng, sardine, maquereau), et d’éviter les oméga-6, que l’on trouve dans les graisses transformées et les aliments industriels, car ceux-ci favorisent l’inflammation.

Il conseille également de consommer une cuillère à café d’huile de colza chaque jour, une source naturelle d’oméga-3 à chaîne courte. Cette petite habitude alimentaire peut contribuer à équilibrer les graisses dans l’organisme et ainsi participer à une meilleure santé cardiovasculaire et à une réduction des risques de cancer.

Une médecine préventive plus globale

Enfin, le Dr Reliquet insiste sur l’importance d’une approche de santé globale, où l’on s’occupe non seulement des symptômes apparents, mais aussi des causes sous-jacentes des maladies. Il prône une médecine préventive qui repose sur une compréhension des mécanismes biologiques et sur l’équilibre des nutriments essentiels pour le corps, comme l’iode et les oméga-3.

Il encourage les femmes à s’informer, à poser des questions à leurs médecins et à rechercher des approches plus naturelles et moins invasives pour prendre soin de leur santé.

Source : Octobre est-il vraiment tout rose ? Entretien avec le Dr Vincent Reliquet

Conclusion

Pour le Dr Vincent Reliquet, Octobre Rose, une marque de Breast Cancer Awareness qui appartient à AstraZeneca qui vend des produits de chimiothérapie du cancer du sein, dans sa forme actuelle, est loin d’être une véritable campagne de prévention. Il dénonce l’accent mis sur les mammographies répétées et les traitements qui en découlent, au lieu d’une prévention plus globale et naturelle. À ses yeux, le véritable combat contre le cancer du sein passe par la correction des carences en iode, la gestion des hormones thyroïdiennes et une alimentation riche en oméga-3.

Cette approche pourrait offrir une alternative plus douce, plus humaine, et surtout moins pilotée par des intérêts économiques des sociétés pharmaceutiques dont les intérêts premiers, comme toutes sociétés, est de fabriquer de l’argent.

À propos de l’auteur

J'apprécie mettre en lumière les incohérences et les écueils du pouvoir, exprimer des critiques constructives sur les décisions politiques et souligner les aspects improbables des gouvernements. Mon objectif est de proposer une perspective unique sur l'actualité, en offrant une écriture immersive du quotidien, telle une chronique pour préserver la mémoire collective.

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