Les trois tamis de Socrate : un guide pour une communication réfléchie et responsable

Les “trois tamis de Socrate” sont une métaphore utilisée pour encourager la réflexion et la prudence dans la communication. Selon la tradition, Socrate aurait utilisé cette analogie pour déterminer si une information méritait d’être partagée. Les trois tamis sont les suivants :

  1. Le tamis de la vérité : Avant de partager une information, demandez-vous si elle est vraie. Socrate encourageait ses disciples à vérifier soigneusement la véracité des informations avant de les transmettre à d’autres.
  2. Le tamis de la bonté : Ensuite, demandez-vous si l’information est bonne ou utile. Même si quelque chose est vrai, cela ne signifie pas nécessairement qu’il est bénéfique de le partager. Socrate encourageait à examiner si l’information pouvait apporter quelque chose de positif à la personne qui l’entendait.
  3. Le tamis de la nécessité : Enfin, demandez-vous si l’information est nécessaire. Même si une information est vraie et bonne, cela ne signifie pas toujours qu’elle doit être partagée. Socrate enseignait à considérer si le fait de partager cette information était nécessaire ou si cela pouvait être évité.

En appliquant ces trois tamis, on peut prendre conscience de l’importance de la véracité, de la bienveillance et de la nécessité dans la communication. C’est une manière de promouvoir la réflexion et la responsabilité dans nos interactions avec les autres.


Dialogue fictif pour illustrer les 3 tamis de Socrate :

Disciple : Maître, j’ai entendu quelque chose à propos de Platon, ton disciple et cela pourrait t’intéresser.

Socrate : Attends un moment, avant de me dire quoi que ce soit, as-tu passé cette information à travers les trois tamis ?

Disciple : Trois tamis, maître ?

Socrate : Oui, les trois tamis de la sagesse. Tout d’abord, as-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

Disciple : Eh bien, je l’ai entendu de plusieurs personnes, mais je ne l’ai pas vérifié par moi-même.

Socrate : Alors tu n’as pas encore passé le premier tamis. Ensuite, demande-toi si ce que tu veux me dire est bon.

Disciple : Je suppose que cela pourrait causer du tort à Platon s’il s’avère être vrai.

Socrate : Alors, même si c’est vrai, ce n’est pas nécessairement bon de le partager. Enfin, demande-toi si c’est vraiment nécessaire et utile de me le dire.

Disciple : Je suppose que ce n’est pas vraiment nécessaire, maître. Je vais donc m’abstenir de te le dire.

Socrate : Bien joué. En appliquant les trois tamis, tu montres une grande sagesse. Souviens-toi toujours de réfléchir soigneusement avant de partager des informations avec les autres.

Si ce que tu vas me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, alors pourquoi me le dire ?

À propos de l’auteur

J'apprécie mettre en lumière les incohérences et les écueils du pouvoir, exprimer des critiques constructives sur les décisions politiques et souligner les aspects improbables des gouvernements. Mon objectif est de proposer une perspective unique sur l'actualité, en offrant une écriture immersive du quotidien, telle une chronique pour préserver la mémoire collective.

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