Fascination autour du sexe de Brigitte : a-t-elle un sexe d’homme ? Le syndrome du punching-ball…

De savoir si Brigitte, la fameuse et sulfureuse qui est en couple avec le Président est un homme ou une femme… Le débat a failli m’intéresser… mais non ! À chacun ses combats ! 

Je suis convaincu que la peopolisation est néfaste à la vie politique et je suis d’avis de ne pas aborder la vie privée des personnalités politiques d’autant plus quand ces dernières n’en font pas étalage.

Quant au syndrome du punching-ball, j’ai vérifié, ça n’existe pas ! C’est moi qui l’invente. Peut-être qu’un jour je rentrerai dans un manuel de psychologie… Allez savoir ! Je ne cherche en aucun cas à faire une anal-ogie caustique de bas étage entre le sexe de Brigitte et cet imposant et ithyphallique article de boxe, idéal pour se défouler.
Mais, imaginez seulement quelle envie soudaine provoquerait en vous la présentation d’un punchingball : une envie de taper dedans, de décompresser, de passer ses nerfs : vous savez que ça ne fait pas mal et, peut-être même, que ça va vous faire du bien !


Ce qui m’intéresse c’est la fascination du public pour le sujet et les conséquences de cet engouement que je me garderai bien de qualifier de malsain, mais de vraiment questionnant !

Ce qui ne me surprend pas en revanche, c’est notre goût pour le côté croustillant de l’affaire ! Le sexe a toujours fait recette : de Felix Faure sur qui Marguerite Steinheil a probablement trop (ou trop bien) joué du pipeau jusqu’aux sorties en catimini (ou bien en scooter, c’est selon) de François Hollande, la France aime les scandales autour du sexe. Mais comme le dit Georges Wolinski : “plus on en parle… moins on le fait” !

En témoigne la baisse de natalité (-6,6% en 2023 par rapport à 2022 et -20% en 2023 comparé à 2010) qu’Emmanuel Macron veut contrer en appelant à un “réarmement démographique”, au sursaut coïtal citoyen, en quelque sorte !

Bon, déjà, avant de donner la leçon, il faut peut-être montrer l’exemple, Mr Macron !

Mais allez, on peut comprendre le pauvre Emmanuel, lui qui n’a pas eu la chance d’avoir subi, à l’école, les cours d’éducation à la sexualité tant décriés et ne connaît peut-être pas les bases de la reproduction biologique. Après tout, Brigitte n’était professeure que de français et de latin. Et ce n’est pas avec une langue morte qu’on fait des enfants !

Bref, passons !


Est-ce ça vous dirait d’analyser cet engouement pour la question sexuelle de l’épouse du Président avec moi ?

Qu’on soit philosophiquement, politiquement, viscéralement, moralement opposé à Emmanuel Macron, Brigitte, Attal, Véran, Le Maire, Darmanin, Chiappa, Moretti (putain, la liste est longue), le camp de la bienpensance, les Rothschild & Co, les Young Leaders, le WEF, etc. les “autres” en quelque sorte… Soit !

Qu’est-ce qui nous anime ? Le défoulement, la justice ou la vengeance ? Qu’on soit animé par un désir de vérité et une soif de justice, ou encore de vengeance, soit ! Je peux le comprendre.

Mais avouons-le, un bon petit scandale, ça nous ferait vraiment très plaisir ! Nous en jouirions tellement !

Alors, que le couple Macron focalise ainsi toute la haine, je peux l’intégrer dans mon petit esprit. Entre les phrases assassines, le mépris, l’arrogance, le ton hautain qui va de pair avec sa morgue, Emmanuel Macron nous a offert une belle panoplie de ses talents linguistiques. Avec “les gens qui ne sont rien”, “le gaulois réfractaire”, “les premiers de cordée, “les non-vaccinés, j’ai bien envie de les emmerder”, “je traverse la rue et je vous trouve un boulot”, pour paraphraser Chirac avec l’épisode des “Uber files” : “ça m’en touche une sans bouger l’autre”, etc. etc. nous avons bien été servi !


Venons-en au fait !

Il y a deux choses qui chagrinent nos ardents défenseurs de la bien-pensance : l’écart d’âge entre le Président et son épouse, au moment où le premier était mineur et le fait que Brigitte soit transsexuelle.

Prenons l’hypothèse, largement répandue dans le milieu vulgairement classé comme “complotiste” ou “conspirationniste”, milieu que je peux tout aussi bien qualifier de “sceptique” ou de “vigilent”, qu’Emmanuel Macron soit un ignoble personnage, satanique, franc-maçon, sionniste, à la solde du WEF, de Schwab, des Blackrocks ou des Vanguard, de Satan, du duc de Sade ou du comte Vlad Dracula, et que l’objectif de ce personnage soit d’appliquer en France, voire en Europe, un contrôle total et absolu sur chaque citoyen et de réduire drastiquement la population par des opérations orchestrées d’une main de maître telles que campagnes de vaccination, puçage à l’insu des gens, crédit social, monnaie électronique, dégradation des institutions publiques telles la santé, l’éducation et la culture…

Supposons-le seulement…

Et imaginons maintenant les conséquences d’un scandale potentiel autour de son épouse.

Soit il devient encore plus la risée du peuple et sa “cote de popularité” vacille encore plus, soit ça va bien plus loin, il est destitué ou peut-être qu’il démissionne.

D’un côté, certains considèrent Macron comme un pantin, donc quelqu’un finalement d’insignifiant et ils dénoncent les élites qui “manipulent et tirent les ficelles”, et d’un autre côté, ces mêmes lui accordent tant d’importance en voulant s’attaquer au symbole du pays, le Président dans sa relation.

Et puis, si Emmanuel Macron n’est qu’un pion ? Ne pensez-vous pas qu’il soit avantageusement remplacé par un autre pion ? À quoi donc servirait le scandale ?


Qu’est-ce qu’on peut reprocher au “couple présidentiel” et en particulier à Brigitte ?

Accusation de pédophilie ou détournement de mineur, 30 ans après les faits : Emmanuel avait 14 ans, Brigitte en avait 39. Elle avait, de plus, autorité sur lui, étant dans le corps enseignant.

Pour que la justice soit saisie, il faudrait déjà que quelqu’un porte plainte et le plaignant le plus probable, aujourd’hui qu’Emmanuel est majeur, c’est Emmanuel. Scandale ou non, Emmanuel se plaint-il ou aurait-il envie de se plaindre ? D’autant qu’après 20 ans, il y a prescription en cas de viol, vous pensez bien que ça ne va pas aller bien loin cette histoire.

Le changement d’identité de Jean-Michel en Brigitte, ou bien son changement d’identification sexuelle ? Aujourd’hui, il est possible de changer de prénom et la mention de son sexe de naissance sur son état civil et avant, ce n’était pas possible. Et alors ?

Si Brigitte était réellement un homme et qu’elle se fait appeler maintenant femme, qu’il y ait chirurgie ou non, si vous vous déchaînez sur le sujet, alors on vous classera dans la catégorie homophobe.

Si Brigitte est réellement une femme, biologiquement parlant, que d’encre coulée pour rien, que de temps et d’énergie perdue !


Ce qui me questionne au détour de mes pérégrinations internautiques…

Première question : est-ce c’est faire preuve d’un haut niveau intellectuel que d’utiliser un vocabulaire volontairement grossier (La b*te à Brigitte) ? Non ! On reproche le mépris du principal intéressé et on l’utilise à son tour lorsque ça nous arrange ? C’est du même niveau qu’à la cour de récréation de l’école maternelle…

Deuxième question : est-ce que la découverte d’une hypothétique ‘vérité cachée’ va changer ta vie ? Absolument pas ! Si ta vie est médiocre avant, elle sera médiocre après, peu importe qu’il y ait scandale sur autrui ou non !

Troisième question : est-ce qu’un scandale est souhaitable ? Non ! Parce que souvent en politique, un scandale qui éclate permet de cacher des choses encore bien pires et plus scandaleuses ! On donne un petit ‘nonos’ à ronger aux journalistes et au bon peuple et pendant ce temps, on rigole tout ce qu’on peut “en haut lieu” ! Car, c’est bien ça, ce que vous pensez, que Macron est “téléguidé” par des élites. Et donc, il faut s’attaquer aux élites, pas aux pions !

Moi aussi, comme beaucoup, j’ai jubilé quand on parlait des nombreux emplois de Pénélope aussi fictifs que la ponctualité à la SNCF, et des costars à 5.000 boules de François ; moi aussi, je me suis fendu la gueule sur l’air niais de François Hollande, casque sur tête comme capote sur gland, chevauchant fièrement son scooter à trois pattes. Et j’aurais certainement beaucoup rigolé des tromperies de Chirac qui savait si bien croquer la pomme, si j’avais eu l’âge d’être concerné…

Mais en quoi cela a-t-il fait avancer la paix, les relations et l’harmonie entre les humains ? N’y a-t-il pas d’autres exutoires plus utiles ? Lire, jardiner, discuter avec des amis ou faire un câlin à son compagnon ou sa compagne ? Évidemment, c’est tellement plus facile de se gausser ! Ça demande moins d’effort…

Ça en dit tellement long sur notre vide pour qu’il faille le combler d’un scandale !

Voici un outil qui fait ses preuves : utilisons les tamis de Socrates

Et si nous utilisions ce petit outil qui revient à faire tourner sa langue 7 fois dans sa bouche (ou ailleurs, ça marche) avant de parler, mais c’est quand même plus classe de parler de Socrate ! (D’ailleurs, Socrate ou Socrates ?)

1 – Est-ce que c’est vrai ? Vous n’en savez rien, certains ont des doutes, d’autres des certitudes. Mais qui a des preuves ? Une photo de Brigitte nue ? Un rapport de chirurgie ? À l’heure de l’IA générative, il est facile de créer une fausse preuve. Alors, un pli dans une robe, une perruque mal mise, des mollets trop saillants, des épaules trop larges ou des hanches trop fines, des pieds trop grands… 

Est-ce que c’est vrai ? Non. Ça ne passe même pas le premier filtre !

2 – Est-ce que c’est bon ? Est-ce que ça fait du bien à quelqu’un ? À soi, à Brigitte et Emmanuel ? Aux français ? À qui cela peut-il être bon ? À moins que nous ne soyons mûs par un élan homophobe, je doute que répandre la rumeur, même si elle est fondée, ne soit bon pour qui que ce soit. Nous sommes-nous une minute mis à la place de la personne concernée ?

Est-ce que c’est bon ? Non. Ça ne passe pas plus le deuxième filtre.

3 – Est-ce que c’est utile ? Même si on ne passe pas les deux premiers filtres, on peut quand même essayer de répondre à la troisième question. Pour savoir si c’est utile, il faut déjà être honnête avec soi et préciser quelles sont nos intentions, et nous poser la question de savoir si c’est utile à soi ou aux autres. Que le bon peuple de France ouvre enfin les yeux et découvre le machiavélisme de la cour politique ? N’y comptons pas ! De savoir que Brigitte était un homme, est-ce que ça va vous aider à élever notre conscience et notre spiritualité ? J’en doute…

Est-ce que c’est utile ? Je suis convaincu que non… mais je reste faillible. Cependant, l’info ne passant pas les 2 premiers filtres, à quoi bon passer du temps dessus ?

Pourquoi ne laisserions-nous pas les journalistes et autres enquêteurs faire le travail qui les passionne et par pitié, arrêtons d’en parler, arrêtons de partager les rumeurs et les bruits de couloir à moins d’être certain que c’est vrai, que c’est bon, que c’est utile !

En guise de conclusion

J’ai tendance à penser que pour chaque scandale en politique, il y en a un ou plusieurs autres qui n’éclatent pas. Des scandales pires ! Le scandale en politique, c’est comme le fusible en électricité, il sert à protéger les organes de l’ensemble du système. On désigne le bouc émissaire, et il finit par sauter. Alors, on remet un fusible…

Qu’il y ait des doutes, c’est probablement légitime ! Que ces doutes ou ces suspicions heurtent la sensibilité de chacun et provoquent des remous et des émotions justifiés, c’est compréhensible ! Mais inonder la toile et l’espace public avec ce sujet, à quoi cela va-t-il nous avancer ? Simplement à divertir, à diviser, à faire du bruit !

Nous voulons défendre une morale, une vertu et des valeurs ? Alors soyons exemplaires ! Soyons empathiques avec les autres si nous voulons recevoir en retour l’empathie que nous désirons !

À propos de l’auteur

Je me considère comme un penseur, un observateur, un objecteur de conscience.
J'aime les contrastes, mais je suis adepte des nuances de gris.
On classe souvent les gens : ceux qui voient le verre à moitié plein, ceux qui le voient à moitié vide. Soyons plutôt de ceux qui peuvent, par exemple, considérer le verre deux fois trop grand !
Je refuse la pensée binaire. Ni bon ni mauvais, ni bien ni mal, j'essaye d'adopter un point de vue alternatif, de partager sans imposer un regard critique avec un maximum de bon sens.
Y parviens-je ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *