Échos de l’inquiétude : La mort de Navalny, la crise en Ukraine, et les avertissements d’un monde au bord du précipice

Salut, mes chers auditeurs ! C’est le vendredi, le 16 février, un moment tout à fait idéal pour discuter de sujets légers et rigolos, non ? Qui a besoin de live streams sérieux sur des trucs ennuyeux comme la politique mondiale et les événements tragiques ? Pas nous, apparemment, mais bon, on va quand même y jeter un œil.

Alors, devinez quoi ? Alexeï Navalny a décidé de faire sa grande sortie de prison au-delà du cercle arctique. C’est comme s’il avait choisi le lieu le plus branché pour sa dernière performance. D’ailleurs, il était condamné à 19 ans de réclusion pour détournement d’argent et quelques autres trucs dont je ne me souviens plus vraiment. Mais sérieux, qui peut se rappeler de tous ces détails ennuyeux ?

Ensuite, on a Volodimir Zelinski, la rockstar de l’Ukraine, en tournée européenne. Il a réussi à visiter l’Allemagne et la France dans la même journée. Je ne sais pas comment il fait, mais c’est probablement grâce à son fabuleux shampooing. Il a signé des accords de coopération bilatérale, cherchant le soutien des grandes puissances européennes. On dirait qu’il essaie de monter sa propre Ligue des Justiciers. Qui sait, peut-être qu’il recrute pour un super groupe anti-Russie.

Et puis, tenez-vous bien, la France et la Grande-Bretagne ont signé un accord préférentiel de sécurité avec l’Ukraine. Pas de vote à l’Assemblée nationale, pas de débat sérieux. C’est comme commander une pizza en ligne, mais au lieu de pepperoni, c’est un soutien à l’Ukraine qu’on ajoute au panier. Qui a besoin de débats démocratiques de toute façon ?

Emmanuel Macron, notre cher leader, a décidé de nous parler avec son discours super motivant. “Réarmement en termes de doctrine et de moyens.” Oui, parce que c’est exactement ce dont on avait besoin, non ? Plus d’armes, plus de discours sérieux, et peut-être un peu de pyrotechnie pour pimenter les choses.

Alors, Macron veut qu’on trouve l’énergie et les ressources pour se transformer. Transformons-nous en quoi, exactement ? Des ninjas de la diplomatie ou des super-héros du commerce international ? Peut-être qu’on va devenir une nation co-belligérante avec des uniformes à paillettes, qui sait ?

Et cette histoire de censure sur les “chaînes de propagande russes”, sérieusement ? Comme si la vérité devait être filtrée par nos leaders éclairés. On ne peut pas avoir des gens pensant par eux-mêmes, non non, ça pourrait ruiner l’effet dramatique de la pièce de théâtre de Macron.

Puis, il y a cette histoire d’Ukraine rejoignant l’OTAN et l’Union européenne. On dirait qu’on organise une fête surprise à laquelle personne n’a été invité. “Surprise, l’Ukraine rejoint la famille européenne ! Et devinez quoi, la Russie est de nouveau l’ennemie numéro un.” C’est comme un épisode de telenovela, mais avec moins de romance et plus de tanks.

Et Macron qui parle d’économie de guerre, parce que la dette américaine est incontrôlable et l’inflation est comme un feu d’artifice incontrôlable. Super logique. Qui aurait pensé que la solution à tous nos problèmes économiques était simplement de jouer à la guerre et de produire plus d’armes ? Génial, on va tous devenir des experts en missiles et en camouflage.

En tant que pacifiste, on a juste envie de dire : “Non, merci !” Refusons dès maintenant ce billet pour le train de la guerre et appelons à un débat national. Sinon, on risque de se retrouver dans une réalité où la propagande remplace l’information, où les discours pacifistes sont discrédités, et où Macron devient le réalisateur d’une superproduction de guerre. Quelle époque formidable pour être en vie, n’est-ce pas ?

Rappelez-vous les Macronleaks, cette époque où la République en marche avait des fuites comme un robinet qui fuit dans une vieille bâtisse. On découvrait des “Fraises Tagada” partout, parce que rien ne crie “sécurité nationale” comme des bonbons à la fraise, évidemment. Macron accusait la Russie, et RT France était banni de l’Élysée plus rapidement qu’on ne peut dire “propagande étrangère”. Parce que c’est bien connu, quand on n’est pas invité à la conférence de presse, c’est qu’on est probablement un espion russe en mission secrète.

Et maintenant, la Russie, ce grand méchant loup qui attaque nos démocraties avec ses manœuvres de désinformation et ses cyber-attaques. Les chaînes Telegram fermées, la censure qui s’installe comme une couverture hivernale sur notre chère liberté d’expression. C’est sûr, on ne veut pas de ces informations “d’autres sources”, comme si une diversité d’opinions était la chose la plus effrayante depuis un clown dans une émission pour enfants.

Et que dire du “Grand Remplacement” ? Oubliez les vaccins, la vraie menace, c’est la guerre mondiale. Parce que, bien sûr, quand les banques veulent se sauver de la débandade, la solution évidente, c’est de plonger tout le monde dans un conflit mondial. C’est comme sauver un chat coincé dans un arbre en mettant le feu à l’arbre. Logique impeccable.

Emmanuel Macron, notre président adepte du contrôle et de l’autoritarisme, prépare le terrain pour la guerre, tout en agitant la baguette magique de la censure. On ne sait pas vraiment à quoi ressemblera le paysage audiovisuel français dans les mois à venir, mais on peut parier sur une palette de couleurs plutôt sombres.

On dirait que la Russie a décidé de faire du Proche et Moyen Orient et de l’Afrique ses nouvelles destinations de vacances, avec un petit détour par l’espace pour pimenter les choses. Parce que rien n’est plus excitant qu’une bonne vieille course aux armements nucléaires dans l’espace, n’est-ce pas ?

Mais attendez, il y a plus ! La Russie, ce super vilain avec ses avancées technologiques effrayantes dans le domaine des armements nucléaires. Ils sont tellement en avance que les Russes sont apparemment obligés d’aller chercher des puces électroniques dans les machines à laver. Ouais, parce que c’est bien connu, rien ne booste la technologie comme un bon cycle de lavage à haute température.

Et parlons de l’amour mondial entre la Russie et la Chine, l’assurance d’un “axe du mal et d’un axe du bien”. C’est comme le meilleur épisode de telenovela jamais écrit, avec des alliances improbables et des rebondissements à chaque coin de rue.

Mais, bien sûr, les inquiétudes montent quant à un possible déploiement d’armes nucléaires dans l’espace par la Russie. Parce que pourquoi se contenter d’une menace terrestre quand on peut étendre ses ambitions destructrices jusque dans l’infini cosmos ? C’est sûr, la galaxie entière doit trembler devant la puissance russo-cosmique.

Et puis, bien sûr, on a l’Ukraine, ce charmant charnier où les morts s’accumulent plus vite que les scénarios de soap operas. Mais ne vous inquiétez pas, nos leaders hésitants vont certainement trouver une solution en discutant dans le plus grand secret. Peut-être qu’ils jouent à cache-cache avec la paix, qui sait ?

Et enfin, le clou du spectacle : Navalny, l’opposant nationaliste islamophobe qui avait la fâcheuse habitude de comparer les musulmans à des cafards. Mais bon, il était en prison pour ses opinions politiques, pas pour ses talents de diplomate. Le pauvre, personne ne s’attendait à ce qu’il meure en prison. Qui aurait pensé qu’un opposant politique emprisonné pourrait mourir en prison ? C’est une vraie surprise, vraiment.

Navalny a décidé de jouer à cache-cache avec la vie, et apparemment, la prison n’était pas suffisamment amusante pour lui. Mort en prison, on dirait que c’est la nouvelle tendance chez les opposants politiques. Emprisonnés pour leurs opinions, mais morts pour des raisons “inexpliquées”. C’est comme un épisode de Sherlock Holmes, mais en version russe et sans le côté détective brillant.

Évidemment, à l’annonce de sa mort, c’était le grand concert des accusateurs habituels. “Poutine l’a tué ! Poutine l’a mis en prison pour le faire disparaître, comme une version russe de Houdini, mais sans les tours de magie.” Parce que, soyons honnêtes, Poutine a besoin de se débarrasser d’opposants autrefois gênants comme on se débarrasse des vieux meubles encombrants. C’est tellement plus simple une fois qu’ils sont derrière les barreaux, non ?

Pourtant, Vladimir Poutine, le maestro de la contre-propagande, est là pour nous éblouir avec ses talents de communicateur. Il a choisi Tucker Carlson comme son bras droit de la communication. Avec un journaliste indépendant, Carl Carlson, qui pose des questions cruciales sur tout, de l’Ukraine à l’histoire de la Russie. Parce que rien ne dit “expliquer le monde” comme deux heures de conversation avec Tucker Carlson, le champion de l’Américain moyen. Ouais, parce que si quelqu’un peut démêler la complexité du monde, c’est bien un journaliste qui joue l’Américain moyen.

Et la guerre en Ukraine, le charnier où les morts s’accumulent comme les dettes d’un étudiant après une folle soirée de shopping. C’est sûr, nos leaders nous vendent la guerre comme un blockbuster hollywoodien, avec des valeurs et la sécurité de l’Europe en première ligne. Parce que tout le monde sait que l’Ukraine est la clé de voûte de l’Union européenne, et si elle entre dans l’OTAN, c’est la garantie d’une guerre contre la Russie. Comme une soirée pyjama, mais avec des chars russes et des missiles.

Mais bon, la guerre, c’est génial, n’est-ce pas ? Nos leaders nous la vendent avec tellement d’enthousiasme que ça en devient presque obscène. Et qui ne veut pas d’une troisième édition du “suicide européen” ? C’est le blockbuster que personne n’a demandé, mais que nous allons probablement obtenir de toute façon.

Alors, restez à l’écoute, mes amis, pour le prochain épisode de “La Guerre, la suite du Grand Remplacement”, avec des milliardaires qui gagnent encore plus de millions et des gamins envoyés se faire buter en première ligne. Parce que la guerre, c’est comme ça, ça commence par une bande-annonce épique et ça se termine par des négociations entre politiciens dans des costumes chics. C’est la vie, non ?

Ah, mes amis, rassemblons-nous autour de cette épopée fantastique où la France de Macron se préoccupe moins de son sol que de l’Ukraine qui, semble-t-il, a une fâcheuse tendance à se mettre dans des situations délicates. C’est tellement touchant de voir nos dirigeants européens se transformer en super-héros, prêts à aider l’Ukraine à se défendre. Vous savez, comme ces héros des films d’action, mais sans les capes, parce que, soyons réalistes, les capes sont vraiment compliquées à gérer dans la vraie vie politique.

Et voilà nos charmants chefs d’entreprise de la défense et de la guerre – pardon, de la paix – qui, sans surprise, trouvent la paix être un très mauvais business. Qui aurait pensé que la paix ne rapporterait pas autant que les armes et les conflits ? Certainement pas eux, ces visionnaires économiques.

Alors, Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Thierry Breton, et les propriétaires de conglomérats de défense, merci de nous montrer la voie vers le succès économique, même si c’est au détriment de quelques vies humaines. Courageux, intrépides, et surtout, pacifistes, car rien ne vaut mieux que de dénoncer les discours et de ne pas tomber dans le piège de la propagande et de la censure. Soyons unis dans notre quête de dérision et de sarcasme, car dans ce monde de politique sérieuse, une bonne dose d’humour est la meilleure défense.

Et maintenant, un moment de réflexion profonde sur un territoire en guerre, le Donbas, qui, apparemment, n’est ni l’Ukraine ni la Russie, mais quelque part entre les deux, comme une sorte de triangle amoureux géopolitique. Mais rassurez-vous, car notre ami Emmanuel est là pour nous éclairer sur cette utopie anarchiste de la Makhnovtchina, une armée qui n’est pas vraiment anarchiste, mais qui a un nom qui sonne bien.

Pour conclure, restons vigilants, restons pacifistes, car la guerre, c’est comme une soirée karaoké où personne ne sait vraiment comment s’arrêter. Ne soyons pas dupes, mes amis, car la paix, c’est un choix, même si nos leaders semblent l’ignorer. Et pour tous ceux qui ont des enfants, souvenez-vous, c’est eux qui risquent de se faire tuer, alors peut-être que la guerre n’est pas la meilleure option.

Et si vous êtes à Dijon, n’oubliez pas le spectacle de demain à la Darcy Comédy, parce que rire, c’est peut-être le meilleur remède contre la folie du monde moderne. Et si tout le reste échoue, rappelez-vous simplement : la guerre, c’est comme le chewing-gum collé sous une chaussure – collant, gênant et plutôt désagréable. Bonne soirée, mes amis conscients et pacifistes !

Source : vendredi 16 février, un pas de plus vers la guerre

Alexis Poulin, Le Monde Moderne
16/02/2024
À propos de l’auteur

J'apprécie mettre en lumière les incohérences et les écueils du pouvoir, exprimer des critiques constructives sur les décisions politiques et souligner les aspects improbables des gouvernements. Mon objectif est de proposer une perspective unique sur l'actualité, en offrant une écriture immersive du quotidien, telle une chronique pour préserver la mémoire collective.

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